En dépit de leurs nombreuses qualités, FF7 Rebirth et Final Fantasy 16 n'ont malheureusement pas fait le bonheur de Square Enix, qui fait état d'un bilan décevant à leur égard.
Contrairement aux précédents jeux de la légendaire licence, les résultats FF7 Rebirth et Final Fantasy 16 s'avèrent bien en-dessous de ceux escomptés par Square Enix. C'est en tout cas ce que l'on peut retirer d'un compte-rendu rendu disponible aujourd'hui par l'éditeur, qui revient sur les chiffres pour la fin de l'année fiscale 2024.
Des chiffres pas fantastiques pour FF7 Rebirth et Final Fantasy 16
Alors que Final Fantasy 16 est sorti hier sur PC (et semble entre autres jeux connaît d'énormes problèmes graphiques sur PS5), un compte-rendu de Square Enix remontant à mai dernier fait état des chiffres pour le « sous-segment des jeux HD », principalement porté pour l'année fiscale 2024 de l'éditeur par FF 16 et FF7 Rebirth. Nous savions déjà que le second n'avait pas rencontré le succès escompté par Square Enix à son lancement, et a même été battu à plates coutures par un outsider inattendu : Helldivers 2.
Plusieurs mois plus tard, le bilan à froid pour FF7 Rebirth et Final Fantasy 16 n'est visiblement hélas pas plus glorieux. Square Enix l'énonce noir sur blanc dans son compte-rendu : « Nous avons sorti plusieurs jeux HD majeurs comme Rebirth et le 16ème épisode de la licence, mais les revenus ne correspondent malheureusement pas à nos attentes ». Même si ce sous-segment a rapporté à l'éditeur 99,2 milliards de yens (soit environ 20 milliards de plus par rapport à l'année fiscale précédente, il a perdu 8,1 milliards de yens en « revenus opérationnels ».
De tels résultats sont-ils à imputer au caractère exclusif à la PS5 de Final Fantasy 16 et FF7 Rebirth ? Il est encore trop tôt pour dire si le seizième opus arrivera à se rattraper avec sa version PC, et si FF7 Rebirth se rattrapera également quand il sera porté sur ordinateur. Ces chiffres pas vraiment fantastiques pour des titres aussi majeurs a en tout cas encouragé Square Enix à revoir sa stratégie d'exclusivité, tant pour la franchise Final Fantasy que pour ses futures productions au sens large. Une opération gagnante pour l'éditeur et les joueurs ? L'avenir nous le dira.
Source : Square Enix